Chaque histoire ne commence pas de la même façon, mais elles méritent toutes de terminer avec un bébé en santé, peu importe le milieu dont il est issu.
Certaines personnes vivent des inégalités qui menacent leur capacité d’offrir un départ en santé à leur tout-petits, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur leur futur et perpétuer une situation de précarité.
Le suivi Olo permet à des milliers d’histoires qui commencent difficilement de s’écrire autrement. En agissant contre les inégalités alimentaires pendant les 1 000 premiers jours, la Fondation Olo change des trajectoires de vie en amoindrissant les conséquences d’une alimentation sous-optimale sur le développement et la santé globale des tout-petits.
Parmi ces histoires, il y a celle de Maurice
Lorsque Maurice et sa femme font le choix de venir s’installer au Canada, c’est pour offrir un avenir meilleur à leur future famille. Dans la foulée de leur projet d’immigration, la femme de Maurice apprend qu’elle attend un bébé. C’est un stress de plus qui s’ajoute à celui de devoir refaire sa vie dans un pays où le couple ne connait personne.
Avec un emploi précaire, Maurice s’inquiète de la situation dans laquelle il va accueillir son premier enfant.
« Il y avait tellement de choses que nous ne savions pas et j’avais peur que ceci ait un impact sur la santé de ma femme et celle de notre bébé. Nous nous sentions un peu dépassés ».
Heureusement, lors de son rendez-vous au CLSC, la future maman se fait parler du suivi Olo et une intervenante fait son entrée dans la vie du couple.
« Ça a tellement tout changé! On se sentait moins isolés et ma femme avait quelqu’un sur qui compter et à qui poser des questions ».
La femme de Maurice doit, entre autre, se familiariser avec le paysage alimentaire qui est différent de celui d’où ils viennent. Les produits auxquels ils sont habitués se vendent souvent dans des épiceries spécialisées où les prix ne rentrent pas dans le budget du couple.
« Ma femme a été extraordinaire pour s’adapter, grâce à notre intervenante qui lui a remis des outils et des recettes saines avec des aliments accessibles pour nous. J’ai même commencé à aider en cuisine et j’ai découvert que j’aimais ça ».
Mais une autre inquiétude pesait pour Maurice.
« Je savais que je voulais être un père différent de celui que j’avais eu. Plus présent. Dans ma culture, et dans la société en générale, on ne parle pas beaucoup de la paternité. On a encore trop souvent l’impression que notre rôle est celui de pourvoyeur ».
Lorsqu’il fait part de ses inquiétudes à son intervenante, celle-ci le réfère à plusieurs ressources pour l’accompagner et l’aider à mieux définir son rôle de père.
Aujourd’hui, quelques années plus tard, Maurice a deux petites filles en santé et est extrêmement reconnaissant du support qu’il a reçu. Plusieurs fois par semaine, il cuisine le repas avec l’aide de ses filles et il apprécie ces moments précieux en familles.
L'importance du père dans le développement des saines habitudes alimentaires de l’enfant n’est plus à débattre, contribuez à ce que plus de papas écrivent leur histoire autrement et reçoivent le soutien bienveillant dont ils ont besoin.
Parmi ces histoires, il y a celle de Caroline;
Quand Caroline apprend qu’elle est enceinte, c’est une surprise totale pour la jeune femme de 22 ans.
« Je savais que je n’étais pas dans une situation idéale. Je vivais de la violence conjugale et j’étais extrêmement pauvre. J’ai d’abord pensé à terminer ma grossesse, mais une petite voix m’a dit que je serais capable de passer au travers et avoir cet enfant. Je me disais qu’il y avait forcément de l’aide quelque part ».
Lorsqu’elle annonce sa grossesse, on lui montre la porte d’où elle habite et Caroline doit rapidement se trouver un autre logement.
« À ce moment-là, j’avais en ma possession 3 objets : un matelas, une chaise de camping et une glacière ».
Caroline court les banques alimentaires pour se nourrir. Sa mère tente de l’aider du mieux qu’elle peut malgré sa propre situation précaire. Heureusement, elle croise la route de personnes bienveillantes qui acceptent de la loger et l’aide à se meubler. C’est un nouveau départ pour la jeune fille.
Travaillant dans une usine, Caroline est vite mise en congé parental. Pour pallier à ses besoins, elle demande l’aide sociale. C’est à ce moment qu’on lui parle du suivi Olo pour l’aider avec sa grossesse. Elle débute alors des rencontres avec une intervenante qui lui donne des conseils et lui remet des coupons alimentaires ainsi que des vitamines prénatales.
« Olo m’a permis de nourrir ce petit être de façon décente. Dans tous ces changements, Olo m’a enlevé un gros stress car j’avais très peur de ne pas pouvoir subvenir aux besoins du bébé qui grandissait en moi ».
« À ce moment-là de ma vie, je n’aurais jamais cru pouvoir m’en sortir et arriver où j’en suis aujourd’hui. Olo a fait une énorme différence pour moi. Ça a été le coup de pouce d’ont j’avais besoin pour me lancer dans la grande aventure qu’est la maternité. C’est plus que de l’aide alimentaire, c’est tout un système de soutien qui permet d’avancer. Ça m’a aussi appris à accueillir l’aide lorsque j’en avait besoin ».
Ce qui la rend le plus fière, c’est son fils qui a maintenant 18 ans et un bel avenir devant lui.
« Mon fils va avoir 18 ans et c’est un adulte accompli, il est en parfaite santé. Ce qui me rend le plus heureuse, c’est qu’il n’a pas subi mes mauvais choix de l’époque. Il ne vivra pas non plus de situation comme celle dans laquelle j’étais à 22 ans parce que j’ai eu de l’aide ».