Après un peu plus de 25 ans d’existence, la Fondation Olo voit son efficacité et sa rentabilité soulignées dans une étude réalisée par Catherine Haeck et Pierre Lefebvre, deux chercheurs en économie de l’Université du Québec à Montréal. La publication originale a été diffusée dans la revue scientifique Labour Economics, en mai 2016.
Voici certaines des conclusions de cette étude :
- L’intervention Olo contribue à réduire de 1,6 fois le risque que le bébé naisse avec un faible poids (c’est-à-dire moins de 5,5 livres).
- Le poids du bébé à la naissance peut être déterminant pour son avenir, puisque les enfants nés avec un faible poids sont notamment plus à risque de présenter des retards ou des difficultés dans leur développement global.
- Les bébés Olo ont un poids en moyenne 70 g plus élevé que ceux qui sont nés dans le même territoire et le même contexte socioéconomique avant l’implantation du programme.
- Avec un coût moyen de 543 $ par bébé, l’intervention Olo permet d’économiser entre 600 $ et 700 $ en coûts d’hospitalisation dus à des problèmes de santé liés au faible poids du nouveau-né (les données utilisées dans l’étude datent de 2005). À cela s’ajoutent les bienfaits sur la santé globale de l’enfant à moyen et à long terme.
- Le suivi Olo engendre des impacts positifs sur la réussite éducative plus tard dans l’enfance.
- Le suivi Olo est innovant et plus performant que le programme similaire aux États-Unis.
Ces nouvelles preuves vont dans le même sens que les résultats de la méthode d’intervention nutritionnelle HigginsTM développée au Dispensaire diététique de Montréal dans les années 1950. Cette méthode est à l’origine de l’approche Olo et a prouvé son efficacité à réduire le nombre de bébés de petit poids.
En complément, d’autres évaluations ont montré différents effets bénéfiques de l’intervention : plus grande consommation de fruits et légumes et de produits laitiers, moins d’anémie et de dépression en postnatal, fréquence d’allaitement plus élevée, etc. (Hamza, O.).