Les Cercles de fermières et le sens de la solidarité

La Fondation OLO a la chance d’être une des causes chéries par les Cercles de fermières du Québec et ce, depuis sa création il y a 25 ans. En 2015-2016, les fermières, telles des abeilles talentueuses, ont récolté 155 715 $, à force de collectes auprès de leurs communautés et de ventes d’objets d’artisanat confectionnés avec amour et un savoir-faire inégalé.

Plus de 800 femmes étaient réunies à Rivière-du-Loup en juillet dernier, pour le congrès annuel des Cercles de fermières du Québec. La Fondation OLO y était, pour rencontrer et motiver les membres en vue des prochaines activités de financement, et surtout, prendre le temps de les remercier pour leur dévouement exemplaire.

Par leurs doigts agiles, les fermières ont tissé tout un réseau de solidarité dont les racines sont bien ancrées dans le souci de venir en aide à sa communauté et d’améliorer la vie des femmes et des familles partout au Québec.

 « Avec les fermières, j’ai retrouvé l’apprentissage de l’artisanat que je partageais avec ma grand-mère, qui m’a appris à tricoter, et j’ai retrouvé une famille », avance Elena Latrille, conseillère au comité exécutif provincial des Cercles de fermières et responsable du dossier de la Fondation OLO.

Elena, qui a grandi à Coquimbo, au Chili, est membre de l’organisation depuis 14 ans et présidente du Cercle de Saint-Victor, en Beauce. Pour elle, l’engagement social est à la base de son implication au sein des Cercles. « Nous sommes 34 000 membres, nous pouvons changer les choses! », lance-t-elle avec enthousiasme.

En plus du bénévolat et des collectes de fonds pour diverses œuvres sociales, les fermières rédigent chaque année des recommandations sur des dossiers sociaux qui leur tiennent à cœur, comme la prévention du suicide, l’étiquetage des OGM ou les aidants naturels, qu’elles envoient ensuite aux différents paliers de gouvernement.

Il reste que les fermières ont la cause de la Fondation OLO tatouée sur le cœur, et cela s’explique, selon Elena, à la fois par le désir des membres de protéger les femmes pour qu’elles donnent naissance à un bébé santé et par l’importance qu’elles accordent à la famille.

Enfant, Elena s’assoyait avec sa grand-mère et son arrière-grand-mère pour apprendre à coudre, cuisiner et crocheter. À 8 ans, elle était capable de préparer le repas familial. Tout comme elle, les fermières, véritables gardiennes du patrimoine culturel et artisanal, souhaitent aujourd’hui transmettre tout ce savoir dont elles ont hérité aux nouvelles générations.

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Saviez-vous que…

• Il existe 638 cercles de fermières au Québec, qui regroupe 34 000 membres.
• L’organisation a célébré son 100^e anniversaire d’existence le 25 février 2015.
• Les savoir-faire textiles des fermières sont reconnus comme élément du patrimoine immatériel du Québec.

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Pour devenir membre des Cercles de fermières du Québec

Fermières, long métrage documentaire d’Annie St-Pierre, 2014, Office national du film du Québec

 

 

 

 

 

 

 

 

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Auteure : Émilie Russo