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Dans les 1 000 premiers jours

 

Selon l’Observatoire des tout-petits (2019), 1 ménage sur 10 ayant au moins 1 enfant de moins de 6 ans est en situation d’insécurité alimentaire au Québec. 

Les futures mamans qui vivent dans cette situation n’ont souvent pas accès à une alimentation suffisante et adéquate durant leur grossesse.

Depuis sa création en 1991, la Fondation Olo a aidé plus de 250 000 bébés à naître en meilleure santé. Chaque année, elle accompagne près de 7 000 nouvelles femmes enceintes en situation de vulnérabilité et leurs familles grâce au suivi Olo. Dans les organisations de la communauté ou encore dans les communautés autochtones, ce sont d’autant plus de familles qui ont accès aux messages et aux outils Olo pour développer de saines habitudes alimentaires.

Enfin, l’existence de notre Espace Famille est une occasion de plus de rejoindre toutes les familles, qu’elles aient ou non accès au suivi Olo, avec des messages et des informations clairs sur la saine alimentation dans la période qui compte le plus, celle des 1 000 premiers jours. 

 

Les 1 000 premiers jours ou l’importance d’agir tôt

 

« Les 1 000 premiers jours » correspondent à une période clé du développement de l’enfant qui s’étend de la grossesse jusqu’aux 2 ans de ce dernier. Si c’est une période charnière pour le développement du cerveau du tout-petit, c’en est aussi une pour l’alimentation de la mère et de l’enfant ! L’alimentation et les saines habitudes alimentaires pendant la grossesse et les deux premières années de vie de l’enfant influenceront en effet son développement physique, psychologique, social et affectif.

 

C’est pourquoi il est important d’agir tôt !

 

La petite enfance est la période pendant laquelle s’acquièrent les comportements alimentaires. Nous croyons que chaque enfant a droit à une alimentation saine. Celle-ci inclut à la fois le contenu de l’assiette et le contexte du repas. Les conséquences d’une alimentation déficiente sont néfastes pour la santé du bébé (retards de développement, obésité infantile, anémie, diabète et autres maladies chroniques plus tard dans la vie).

Un enfant qui mange seul est privé d’occasions d’apprentissage, de conversations pour développer son langage et ses habiletés sociales et d’une routine de repas rassurante.

 

À l’inverse, si on l’implique dans la préparation du repas et qu’on partage le repas en famille, il développera sa curiosité pour les aliments, son goût, son estime de soi, sa confiance et son autonomie. Or, plus l’enfant est curieux et ouvert, plus le moment du repas sera agréable !

C’est le moment de découvrir des saveurs et d’acquérir, pour la vie, de saines habitudes alimentaires !

 

L’alimentation dans les 1 000 premiers jours

 

Un avenir en santé, ça commence donc dès les 1 000 premiers jours de la vie ! Par notre approche, nous souhaitons que les tout-petits et leurs familles développent de saines habitudes alimentaires dès la grossesse.

 

 

Au-delà, nous souhaitons que les parents et toute la famille intègrent les trois dimensions chères à l’approche Olo : 

 


Bien manger

Une alimentation équilibrée favorise le développement optimal du bébé et la santé de l’ensemble de sa famille. L’acte de bien manger varie grandement au cours de la période des 1 000 premiers jours, passant de l’alimentation de la mère durant la grossesse et au long de l’allaitement, puis aux premiers aliments ingérés par le nouveau-né et, finalement, son intégration aux repas familiaux.

  • Avoir une alimentation équilibrée sur les plans de la quantité et de la qualité ;
  • Consommer une variété d’aliments ; et
  • Respecter ses signaux de faim et de satiété

 

Cuisiner

Cuisiner est un geste que les parents posent pour leur famille. En préparant des plats conçus spécialement pour eux et leurs enfants, ils veillent à leur santé et à leur bien-être. Cuisiner réduit les dépenses alimentaires et permet souvent de consommer des aliments de meilleure valeur nutritive.

Exposer et faire participer les enfants, même très jeunes, à la manipulation des aliments et à l’acte de cuisiner est un merveilleux cadeau à leur faire. En étant exposés rapidement à l’acte de cuisiner, ceux-ci ont plus de chances de développer de l’intérêt pour la préparation des mets. Le fait que les enfants observent et participent dans la cuisine contribue également au développement de leurs compétences culinaires, ce qui leur donnera de meilleures bases pour leur vie adulte.

  • Préparer des repas et des collations à partir d’ingrédients de base frais, surgelés ou en conserve (en limitant la consommation des aliments prêts à manger du commerce)
  • Initier les enfants dès leur jeune âge à l’observation, à la manipulation et à la préparation des aliments ; et
  • optimiser son budget en planifiant les repas en fonction des aliments à prix réduit et des restes ou des surplus

 

Manger en famille

La prise de repas en famille favorise une alimentation saine et équilibrée. Elle augmente la consommation de légumes et de fruits, de lait et substituts et de produits de grains entiers. Les repas en famille sont également associés à une diminution de la consommation d’aliments prêts à manger, d’aliments frits, de boissons sucrées, de sucreries et de matières grasses.


Ils entraînent des comportements de vie et alimentaires plus appropriés, notamment la prise plus assidue d’un petit-déjeuner, la diminution des risques de troubles alimentaires et de troubles de consommation de drogue ou d’alcool, tout en réduisant les risques de surpoids et d’obésité.


Ils favorisent une meilleure cohésion familiale en permettant de meilleures relations entre les membres de la famille, en renforçant le sentiment d’appartenance et les valeurs familiales, de même qu’en diminuant le stress et les tensions.


Ainsi, les repas familiaux permettent un meilleur développement de l’enfant sur les plans affectif, physique et moteur, social et moral, cognitif et langagier.

C’est en misant sur ces trois comportements, tôt dans la vie de l’enfant, qu’il sera possible de favoriser son développement sur les plans affectif, physique et moteur, social et moral, cognitif et langagier, tout en diminuant l’impact de l’insécurité alimentaire.

 

L’approche Olo : une efficacité qui a fait ses preuves

 

Après 25 ans d’existence, la Fondation Olo a vu son efficacité et sa rentabilité soulignées dans une étude réalisée par Catherine Haeck et Pierre Lefebvre, deux chercheurs en économie de l’Université du Québec à Montréal. La publication originale a été diffusée dans la revue scientifique Labour Economics en mai 2016.

En se basant sur les différentes évaluations réalisées, on peut répertorier de nombreux résultats positifs tout au long de la vie de l’enfant.

 

Des résultats dès la grossesse

  • Un accès à des aliments sains et à des vitamines ;
  • le développement d’un lien de confiance entre les parents et l’intervenante Olo ;
  • un accès facilité aux ressources des milieux de la santé et communautaire ;
  • de meilleures habitudes alimentaires ;
  • une meilleure éducation nutritionnelle ; et
  • des familles écoutées, encouragées et outillées

 

Des résultats observables à la naissance du bébé

  • Moins de bébés de faible poids ;
  • moins de retards de développement ;
  • moins d’anémie postnatale ;
  • plus d’allaitement maternel ; et
  • moins de dépression postnatale

 

De nombreux bénéfices à long terme

  • Le renforcement des compétences parentales ;
  • de meilleures habitudes alimentaires ;
  • un plus grand attachement parents-enfant ;
  • un meilleur développement de l’enfant sur tous les plans ;
  • moins d’obésité et de maladies chroniques; et
  • de meilleures chances de réussir à l'école