Rencontre avec Jessica Tremblay-Girard, maman vivant dans la région du Saguenay. Enceinte de 32 semaines et à la veille d’accueillir son quatrième enfant, elle nous parle de son quotidien en temps de pandémie, de l’importance du suivi Olo et des conseils nutritionnels donnés par son intervenante, Marie-Michelle.
Aujourd’hui, je vis ma quatrième grossesse. Pour les trois premières, je n’ai pas eu accès au suivi Olo, car nous avions un revenu trop élevé. Mais cette année, mon conjoint est en arrêt de travail et moi, je suis à mi-temps pour pouvoir m’occuper aussi des enfants à la maison. Donc, notre revenu familial a baissé. On est à la limite pour y avoir accès.
J’ai eu accès au suivi grâce à mon médecin qui, lors de l’annonce de ma grossesse, m’a demandé s’il pouvait communiquer mon nom au CLSC de ma région. C’est le CLSC qui m’a appelée et m’a demandé mon revenu familial. Ainsi, j’ai pu avoir accès au suivi Olo.
Honnêtement, mon intervenante, Marie-Michelle, est tellement gentille!
Au début, je me posais des questions, je me disais « à quoi bon être suivie par une nutritionniste » car nous mangeons très bien à la maison, beaucoup de fruits, beaucoup de légumes. Mais c’est très intéressant car elle me donne des idées, des choses à changer pendant ma grossesse. Elle me donne plein de petites choses pour que ma grossesse se passe mieux. Par exemple, si j’ai des problèmes de digestion, elle me dit de manger plus de tel aliment ou moins de celui-là. J’aime vraiment beaucoup ce suivi!
Ma première rencontre avec mon intervenante était au CLSC mais après, car j’ai déjà trois enfants à la maison, Marie-Michelle venait à domicile. J’aime beaucoup le fait qu’elle se déplace chez nous.
Depuis l’annonce de la pandémie, les suivis avec mon intervenante se font par téléphone et c’est très plaisant car nous nous connaissons déjà! Pour les coupons, les outils, elle me les envoie par la poste. Vu que je suis à quelques semaines de mon accouchement, elle m’a envoyé les coupons pour les deux derniers mois.
Oui, vivre une grossesse en temps de pandémie, c’est quand même plus compliqué. Que tu le veuilles ou non, lorsque tu es enceinte, tu es plus vulnérable, tu es plus craintive d’avance, etc. Donc là par exemple, de savoir que je vais accoucher dans un hôpital qui a déjà des cas de COVID, c’est plus stressant.
Aussi, je continue à aller faire l’épicerie car mon conjoint, en tant que personne asthmatique, est à risque. Je prends énormément de précautions. Mais c’est plus d’anxiété pour moi. Et puis, quelle aide précieuse d’avoir les coupons en ce moment car j’essaie de faire mon épicerie pour qu’elle dure plus longtemps. Avec les coupons, par exemple, je peux me permettre d’acheter 4 poches de lait au lieu d’en acheter simplement deux. Les coupons me permettent, quand je vais faire mon épicerie, d’acheter en plus grande quantité pour sortir le moins possible. C’est très pratique.
Oui c’est sûr mais je suis quand même rassurée. C’est sûr que si on m’avait dit qu’à l’accouchement je ne pouvais pas être accompagnée, surtout que pour moi c’est un accouchement à risque, j’aurai été plus stressée. Mais là, ce n’est pas le cas donc ça va. En plus, c’est ma quatrième grossesse alors je commence à savoir comment ça se passe et mon conjoint aussi!
Le suivi Olo est vraiment important surtout pour des personnes qui sont un peu plus défavorisées, pour des premières grossesses ou bien pour des personnes qui ne s’alimentent pas bien. C’est bien d’avoir ce soutien-là et la présence d’une intervenante, d’une nutritionniste. Vous savez, une consultation avec une nutritionniste, ça coûte cher. Tout le monde ne peut pas se le permettre.
Le suivi Olo aide énormément les personnes qui sont plus dans le besoin, c’est une sacrée aide. Des fois, ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est juste que les gens n’ont pas les outils pour bien s’alimenter, le suivi leur permet de les acquérir. Un programme gratuit comme celui-là c’est idéal!
Je faisais partie de ces personnes qui hésitaient à demander de l’aide car ma situation n’était pas si défavorisée, j’ai un bon environnement, je n’avais pas été admissible lors de mes précédentes grossesses. Mais, aujourd’hui, je ne regrette tellement pas!
Peu importe ta situation, cela vient te donner de l’aide, te soutenir dans un moment où tu en as le plus besoin. Tu ne prends la place de personne. En payant moins cher le lait, les œufs et les légumes surgelés, tu peux utiliser l’argent qu’il te reste pour acheter des bons aliments que tu ne prendrais pas en temps normal. Ça représente beaucoup d’argent. C’est un beau coup de pouce.
Propos recueillis par Patrick Lopez
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