Fondation OLO | Témoignage | Mylène Tanguay et Marc-Olivier
10 août 2017

Oser demander l’aide d’Olo

Mylène Tanguay feuilletait le magazine 7 jours lorsqu’une entrevue avec Marc-André Coallier et Anne Dorval a attiré son attention. C’était en 1991, et les porte-parole d’alors annonçaient la création de la toute nouvelle Fondation Olo. Mylène était loin de se douter que, 22 ans plus tard et enceinte d’un garçon, elle bénéficierait du suivi Olo!

 

En 2013, Mylène est tombée enceinte à l’âge de 35 ans, alors que son conjoint venait tout juste d’amorcer son retour à l’école. Déjà mère d’une jeune fille de 9 ans, elle vivait avec peu de moyens et appréhendait les mois à venir. En plus, sa grossesse avait entraîné du diabète et la nutritionniste de l’hôpital où elle était suivie lui avait recommandé une diète spéciale. « Je me suis dit, on va se débrouiller comme on peut! J’ai tout de suite pensé à Olo. J’ai  appelé et j’ai eu droit aux coupons alimentaires tôt dans ma grossesse. »

 

C’est alors que Monique Paquet, infirmière et intervenante Olo au CLSC de Buckingham, lui a rendu visite à domicile. Entre les deux femmes s’est développée une relation bien spéciale. « À chacune de ses visites pendant ma grossesse, elle me remettait des coupons alimentaires. Elle m’a aussi donné des conseils pour préparer l’accouchement, l’allaitement et toutes les étapes autour de la naissance. Comme je devais surveiller ma diète, elle m’a proposé des menus bons pour la santé. »

« Je me suis dit, on va se débrouiller comme on peut! J’ai tout de suite pensé à Olo. J’ai appelé et j’ai eu droit aux coupons alimentaires tôt dans ma grossesse. »  – Mylène

Olo, c’est la tranquillité d’esprit

Fondation OLO | Témoignage | Mylène Tanguay et Marc-Olivier
Marc-Olivier, aujourd’hui âgé de 4 ans et demi.

Si le suivi nutritionnel Olo apporte une aide directe à la femme enceinte, l’accompagnement de l’intervenante amène à la maman la sécurité de se savoir entre bonnes mains et soutenue.

 

« Olo m’a apporté une tranquillité d’esprit. En sachant que j’étais suivie, que je mangeais bien, que je prenais bien mes médicaments, j’avais la tête tranquille et quelqu’un pour répondre à mes questions, toujours disponible. »

 

Mylène était consciente que, enceinte, elle devait manger plus et que son bébé dépendait d’elle. Une responsabilité qui peut être lourde lorsqu’on n’a pas de revenus suffisants. C’est pourquoi elle est allée chercher de l’aide et qu’elle encourage toutes les familles dans le besoin à faire de même. « N’hésitez pas, laissez l’orgueil de côté, il faut s’avancer. Parfois on a peur d’avoir l’air d’une personne pauvre, et des gens peuvent nous juger s’ils ne savent pas ce qu’est un bébé Olo. Mais on s’entend, il n’y a pas de sous-parent! Ce n’est pas parce que tu n’as pas d’argent que tu n’es pas un bon parent. »

 

Aujourd’hui, son garçon Marc-Olivier, âgé de 4 ans, est en pleine forme. Elle blague qu’il a eu « trop de Olo » lorsqu’il était dans son ventre, parce qu’aujourd’hui, il mangerait tout le temps des œufs!

 

 


Propos recueillis par Émilie Russo