Avec Pierre-François Legendre, Hélène Bourgeois Leclerc forme le duo de porte-parole de la Fondation Olo.
Elle se dit gourmande, aime cuisiner, bien se nourrir et les soupers en famille. Sans aucun doute, Hélène Bourgeois Leclerc est tombée dans la marmite de la saine alimentation dès son plus jeune âge. Elle nous raconte ici ses trucs pour manger en famille, ses rituels et dévoile même sa recette Olo préférée!
Fondation Olo – Qu’est-ce qui t’a amenée à devenir porte-parole pour la Fondation Olo?
Hélène Bourgeois Leclerc C’est Pierre-François Legendre qui m’a appelée pour me demander si je voulais être porte-parole avec lui. Étant un ami, je trouvais ça cool de le faire ensemble! À la base, c’est une fondation que je connaissais déjà et pour laquelle j’avais beaucoup de tendresse. Elle véhiculait mes valeurs et des messages qui me ressemblent, que j’avais envie de partager.
Olo – As-tu des souvenirs d’enfance de repas pris en famille?
HBL Quand je dis que la Fondation Olo me ressemble, c’est que j’ai été élevée avec les mêmes valeurs qu’elle met de l’avant. Ma mère était infirmière et a travaillé dans le domaine de la nutrition. Alors à l’âge de 8 ans, on était les seuls à manger de la luzerne à l’école! L’épeautre, le pain brun, les grains entiers, je connaissais tous ces aliments.
Chez nous, on mangeait toujours à table, sans télévision, tous ensemble avec mon frère et mes parents. Le repas était un lieu de rassemblement : le matin on parlait de la journée qui s’en venait et le soir, on en faisait le bilan.
Aussi, le contenu de l’assiette avait son importance. Ma mère a toujours dit : on mange d’abord avec les yeux! Et je le répète aujourd’hui en tant que mère. Ce qui est présenté dans l’assiette doit être beau et avoir l’air appétissant.
« Manger, c’est un acte social, ce n’est pas juste se nourrir! C’est de partager un repas tous ensemble. »
Olo – Comment transmets-tu à ta famille ce plaisir de bien manger?
HBL Je suis gourmande et épicurienne; et je trouve ça important d’être en santé. Alors je privilégie ce moment de rassemblement qu’est le repas du soir, parce que le sentiment d’être en famille me vient beaucoup des repas qu’on prend ensemble. Manger, c’est un acte social, ce n’est pas juste se nourrir! C’est de partager.
D’ailleurs, j’adore mettre des plats sur la table et laisser les gens se servir. Souvent, c’est ma fille qui fait le service, ce qu’elle adore. Ça déborde un peu de l’assiette des fois, mais ce n’est pas grave! J’aime ce sentiment de convivialité autour d’un plat à la maison, ce partage-là me touche.
Après les premières bouchées, je trouve aussi important d’en parler, de le dire si ça nous plait, de décrire ses impressions sur la texture, le goût des aliments, ce qu’on préfère ou qu’on apprécie moins, pouvoir remarquer que ce soir, les choux-fleurs sont en purée alors que d’habitude ils sont rôtis. En bref, avoir conscience de tout ce qui entoure l’acte de manger.
Pour moi, ce moment-là est sacré! Il n’y a pas d’écran à table. Si le téléphone sonne, ils laisseront un message. Ça a toujours été comme ça et ce le sera toujours.
« Cuisiner en famille permet d’acquérir des aptitudes comme la débrouillardise, l’ingéniosité, la curiosité et la créativité. Ma fille voit les ingrédients qui ont servi à la recette, et après, il y a toute la fierté de manger ce qu’on a cuisiné ensemble! »
Olo – As-tu des rituels avec ta famille autour du repas?
HBL Ma fille met toujours la table. Elle met les serviettes de table – on a toujours un beau choix, pour le plaisir – ensuite, elle place les napperons et nous sert même un verre de vin! C’est extrêmement utile, même à son âge, qu’elle puisse mettre la table pendant qu’on termine de préparer le repas. Ensuite, elle dessert la table. Elle est fière de son rôle! C’est très important dans la valorisation de soi, pour les enfants, de prendre leur place dans la famille, au même titre que les parents.
Aussi, nous cuisinons beaucoup en famille. J’ai été élevée comme ça, ma mère cuisinait bien et abondamment. Avec un fond de frigo, elle faisait une soupe, un gratin, etc. J’ai appris d’elle et aujourd’hui je le fais avec mes enfants, parce que je sais que ça leur donne des outils pour leur vie, plus tard.
Mon chum aussi adore cuisiner. La fin de semaine, on cuisine en gros, autant à la mijoteuse que dans le four ou sur la cuisinière. On fait des soupes, des sauces, etc. Cuisiner en famille permet d’acquérir des aptitudes comme la débrouillardise, l’ingéniosité, la curiosité et la créativité. Ma fille voit les ingrédients qui ont servi à la recette, et après, il y a toute la fierté de manger ce qu’on a cuisiné ensemble!
Olo – Quelle est ta recette Olo préférée?
HBL Le chili Olo, que ma fille adore et a cuisiné avec moi!
J’aime aussi inventer à partir d’une recette, m’en inspirer et changer des ingrédients.
Olo – En terminant, une question existentielle : comment l’arrivée de ta famille a changé ta perception de la vie?
HBL Avoir des enfants a changé ma perception de l’équilibre qu’on peut avoir dans une vie. Les enfants sont notre plus grande richesse, mais c’est aussi extrêmement épuisant et confrontant de devenir parent. C’est là que les rituels comme le repas du soir deviennent importants, ils sont notre port d’attache comme famille.
Ce moment où on est tous assis ensemble et où on mange, même si parfois ce n’est pas toujours l’harmonie et il faut réprimander les enfants, il reste que ce repas familial fait partie de l’équilibre. Sinon, on a juste l’impression de courir, de donner, d’offrir, de répondre à des besoins, alors qu’à table, le moment nous appartient et fait partie de la définition de notre famille.
C’est pour cela que, lorsque la Fondation Olo m’a téléphonée il y a quelques années, j’ai tout de suite été touchée par sa mission. Elle veut transmettre des valeurs sur un mode de vie sain, une nouvelle façon d’envisager les choses. Mes parents m’ont fait grandir comme ça, et il me reste juste à le transmettre!
Rédaction : Émilie Russo