Nouveaux départs

L’importance des pères qui mettent la main à la pâte

Découvrez les témoignages d'Anthony, de Patrick et de Carl, trois papas qui travaillent à la Fondation Olo pour que tous les bébés aient une chance égale de naître et grandir en santé. En tant qu’employés de la Fondation, ils connaissent l’importance de cuisiner et manger en famille. Ils ont aussi appris qu’en tant que papa, ils ont un rôle important à jouer dans le parcours alimentaire de leur enfant. 

Anthony

« Être papa, pour moi, c’est une histoire de moments. Des instants simples, mais précieux, qui nouent au fil des jours un lien solide avec ma fille. Sans hésitation l’un de ces moments, c’est la cuisine. Depuis qu’elle est toute petite, la cuisine est notre terrain de jeu et de complicité. Avant même qu’elle n’atteigne le comptoir, on préparait chaque matin une omelette ensemble. Elle cassait les œufs, remuait avec enthousiasme (en éclaboussant partout) pendant que je surveillais la cuisson. On ne faisait pas que cuisiner, on construisait quelque chose ensemble.

Aujourd’hui, notre rendez-vous préféré reste le vendredi soir : la soirée pizza. On sort la pâte, les légumes, le fromage, et on invente nos recettes. Elle a ses classiques, moi les miens, mais on finit toujours par en mettre partout en riant. Ces moments en cuisine sont devenus bien plus qu’une étape : ce sont des souvenirs, des instants où je sens que je suis là, vraiment là, avec elle.

Et puis il y a les repas à table. Sans écran, sans distraction. Juste nous. On se raconte nos journées, elle nous partage ses découvertes de l’école avec une étincelle dans les yeux. C’est dans ces échanges que je vois grandir ma fille. Et je réalise à quel point ces moments comptent.

Ces moments paraissent simples et beaux, et ils le sont… mais ils viennent aussi avec leur lot de doutes, d’imprévus et de défis du quotidien. Comme tous les parents, on avance en essayant de bien faire.

Pour nous aider, nous accompagner, la Fondation Olo est une ressource incroyable. Les outils, les conseils concrets et bienveillants permettent de prendre confiance, de mieux comprendre comment faire de l’alimentation un moment de connexion et pas juste de nutrition. Grâce à eux, on apprend à créer des rituels et profiter de chaque instant de partage.

Aujourd’hui encore, chaque omelette, chaque pizza, chaque repas partagé me rappelle que dans la folie du quotidien, ce sont ces moment-là qui construisent une relation. Une bouchée à la fois. »

Carl

« L’arrivée de mon fils a fait en sorte d’intégrer de nouvelles habitudes alimentaires dans nos vies, mais aussi de nouvelles habitudes quant à tout ce qui entoure le repas dans son ensemble.

Avant la naissance, ma conjointe et moi avions beaucoup d’appréhension et de questions face à l’alimentation d’un bébé. Ayant moi-même beaucoup d’allergies alimentaires, nous anticipions un moment à passer composé d’épreuves et d’éléments stressants. Nous allions surtout être dans l’obligation de changer nos habitudes puisque nos habitudes entourant le repas étaient très irrégulières et non uniformes dans le temps. Les repas étaient souvent faits très rapidement et sans aucune planification. Une fois le petit bonhomme dans nos vies, les choses allaient devoir se mettre en place.

C’est donc pourquoi, depuis quelques mois, le concept du repas dans son ensemble est devenu un événement au sein de la famille. Lorsque vient le temps du repas, nous éteignons tous les écrans, nous mettons de la musique et on débute en famille la préparation du repas. La plupart du temps, le bébé nous regarde préparer le repas et chanter faussement. De plus en plus, nous faisons participer le petit, pour brasser les sauces par exemple. Beaucoup de dégâts à ramasser J Nous prenons place à la table à manger et mangeons tous les trois ensemble. Nous sommes maintenant impatients d’arriver à ce moment de la journée. Durant cette étape de notre journée, il n’y a plus de stress, de contraintes au travail ou de moments durs à passer. 

L’intégration des aliments ainsi que l’introduction des allergènes s’est finalement faite de façon très simple et sans aucun stress. L’utilisation du matériel éducatif de la Fondation Olo ainsi que l’aide de mes collègues nutritionnistes ont grandement facilité ce qui semblait pour nous être insurmontable. Je ne peux imaginer un contexte familial dans lequel ces moments de joie et de bonheur ne sont pas présents, c’est pourquoi je mise énormément sur la présence de la Fondation Olo. »

Patrick

« Cela fait un peu plus d’une année que j’ai la chance de vivre l’aventure de la parentalité. En tant qu’employé de la Fondation Olo depuis 7 ans, je côtoyais ces messages au quotidien sans pouvoir les expérimenter et appliquer les conseils que nous donnions aux familles concernant l’alimentation de leur tout-petit. Et ce que je peux dire c’est que le guide d’introduction des aliments de la Fondation et surtout la liste des aliments à cocher lorsqu’ils ont été introduits ont été mon livre de chevet dans les 6 derniers mois (je rigole à peine!).

Intégrer des nouveaux aliments aux repas, les découvrir, c’est important, mais ce qui est pour moi le plus touchant, c’est le partage qui se crée durant les moments de cuisine et de repas avec mon fils. Nous avons l’habitude à trois de passer un bon moment tous les jours entre cuisiner le repas du soir et du lendemain et donner le repas à bébé. Tout cela se fait dans la même pièce, on échange, bébé nous voit manipuler des aliments, les manipule lui-même, il les goûte, les aime - plus ou moins - et tout cela participe à sa découverte alimentaire. Adorant cuisiner, j’avoue être particulièrement touché quand il découvre un nouvel aliment et qu’il l’apprécie et en redemande! Alors oui c’est cute mais ça peut aussi être drôle : je me rappellerai toujours de sa face lorsqu’il a goûté pour la première fois du citron.

Une chose est certaine, ces moments précieux dans les 1000 jours sont importants pour ses habitudes alimentaires mais aussi pour le lien que l’on crée en tant que famille. Peu importe les aliments qui sont sur la table, l’important c’est qui il y a autour. Alors, échanger, participer à sa découverte de nouvelles saveurs, de nouveaux aliments d’ici et d’ailleurs c’est beau à voir et à vivre. Et je reste persuadé que ça participe aussi de son ouverture au monde actuelle et future! »

Un nouveau départ pour Jasmine

Quand j’ai appris que j’étais enceinte, j’ai paniqué.

J’étais moi-même une enfant ; j’avais à peine 17 ans, avec un problème de consommation et très peu de moyens. Je m’imaginais que j’allais être la pire mère du monde parce que j’étais tellement instable à ce moment de ma vie que je ne savais pas comment je pourrais être apte à bien m’occuper d’un autre être humain. Si je n’avais pas eu le suivi Olo et le soutien de mon intervenante, je ne m’en serais pas sortie.

C’est lors de mon premier rendez-vous au CLSC qu’on m’a parlé du suivi Olo. J’ai sauté sur l’occasion, car j’avais  désespérément besoin d’aide. Quand j’ai rencontré mon intervenante, c’était comme si un nouveau monde s’ouvrait à moi. Je lui ai confié me sentir incompétente et elle m’a tout de suite rassurée en me disant qu’on allait traverser ça ensemble. Au fil des rencontres, elle m’a expliqué l’importance de mon alimentation et de mes choix. Elle m’a donné la motivation de faire des changements dans ma vie et m’a même dirigée vers les ressources qui m’ont permis de surmonter mon problème de consommation. L’accompagnement que j’ai reçu a tout changé. Je sentais que j’étais soutenue et que j’avais des réponses à mes questions. Avec les coupons alimentaires, j’ai pu faire des épiceries nutritives et complètement changer mon alimentation. J’ai même commencé à cuisiner et j’ai appris comment faire des recettes de base. Tout ça, grâce aux donateurs au grand cœur comme vous.

Mon bébé est né en pleine santé et dès que je l’ai eu dans les bras, j’ai su que j’avais les bonnes ressources pour m’en occuper comme il faut. C’était un soulagement de retrouver un peu de confiance en moi et de fierté en voyant tout le chemin parcouru. Plus tard, j’ai terminé mes études et j’ai pu me trouver un emploi stable pour soutenir ma famille.

Aujourd’hui, mon fils est aux études et je lui cuisine encore des petits plats pour la semaine. Je serai éternellement reconnaissante pour l’accompagnement que j’ai reçu, car c’était le tremplin dont j’avais besoin pour me reconstruire et faire des choix différents. Je souhaite à toutes les jeunes femmes en difficulté de tomber sur une ressource bienveillante comme la Fondation Olo.

Offrez un nouveau départ aux mamans comme moi. Faites un don aujourd’hui.